Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement. 

L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.

 A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :

• la police de l’environnement et la police sanitaire de la faune sauvage
• la connaissance, la recherche et l’expertise sur les espèces, les milieux et leurs usages
• l’appui à la mise en œuvre des politiques publiques
• la gestion et l’appui aux gestionnaires d’espaces naturels
• l’appui aux acteurs et la mobilisation de la société

Dans le cadre du renouvellement en 2024
et 2025 du jeu de grattage Mission Nature consacré à la biodiversité et
commercialisé par la Française des jeux, l’OFB sera affecté d’une
fraction du prélèvement sur le produit brut de ce jeu. L’OFB souhaite
ainsi lancer des appels à projets (AAP) dédiés ayant pour objectif de
soutenir financièrement des projets présentés notamment par des
associations, des collectivités locales, des entreprises (en respectant
les règles de subvention par l’Etat), des établissements publics locaux,
... 
Ces projets viseront la restauration et le maintien en bon état
des écosystèmes terrestres, littoraux, maritimes et aquatiques. Le
montant prévisionnel total de ces AAP est de 5 à 10 millions d’euros.
Plus précisément, il est prévu de soutenir des projets répondant obligatoirement aux critères suivants :
 
  • Le projet comprend des travaux de restauration d’un écosystème
et/ou de suppression d’une pression qui a un impact sur le milieu
(incluant la renaturation, le réensauvagement, des opérations de gestion
de grande ampleur, la restauration « passive »), etc. ;
    • Le projet permet la sécurisation foncière (acquisition, contractualisation, etc.) et temporelle du résultat obtenu.

Les
projets pourront inclure des actions nécessaires pour préparer la mise
en œuvre (études préalables, diagnostics, concertation, etc.), des
actions de valorisation (ouverture au public, communication, etc.)

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